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Alexandre • Le roi du POMODORO
Coworker du mois de novembre 2015
29 novembre 2015
Depuis plusieurs mois, Alexandre construit un projet de "coffice". Fidèle membre de la Tribu, il vient régulièrement s'installer dans l'open-space de CASACO pour travailler et échanger. Il organise aussi tous les lundis après-midi, avec Pierre-Emmanuel, des sessions de travail collectif POMODORO.
Alexandre, peux-tu nous présenter ton projet ?

Je travaille depuis quelques mois, avec Pierre-Emmanuel, sur l’ouverture d’un « coffice », c’est-à-dire, un café-bureau. De plus en plus de coffices ouvrent mais nous souhaitons, de notre côté, axer notre particularité sur une vraie stimulation de nos usagers. Nous le ferons via des sessions de travail organisées, des ateliers, des pauses café pour apprendre à se connaître (pause qui sera décomptée du temps de présence) autour d’un thème, d’un jeu de présentation…

On veut que nos clients puissent, en venant chez nous, sortir de leur bulle. Pour cela, il faut créer un climat où l’on se sent proche des gens. Nous aimerions également mettre en place un réseau social local sur le lieu où chacun aurait sa fiche et pourrait entrer en contact avec les autres. L'usager payera au temps passé et n’aura pas besoin de s’engager. Notre cible : les demandeurs d’emploi, les freelances, les indépendants.

Nous organisons déjà des sessions de coworking dans des cafés et des espaces de coworking comme Casaco. L’idée est de commencer à réunir une communauté.

L’humain est très important dans notre projet
Quelle est ton activité, ton rôle dans le projet ?

Je serais en charge de l’animation, de la communauté, de la communication et j’occuperais le rôle de facilitateur.

Mon associé, Pierre-Emmanuel, travaille sur la partie business développement, partenariats, fournisseurs et finance. Nous sommes à la recherche d’un troisième associé(e) expérimenté(e), un(e) barista, ce que l’on peut traduire comme sommelier(e) du café. Nous souhaitons qu’il/elle soit capable de gérer un coffe shop. Il/elle sera la personne qui saura préparer et magnifier le café, qui connaît les origines, les méthodes de préparation. Il y a vraiment un côté produit très important dans notre offre.

Comment as-tu découvert ce métier ?

L’idée est venue de ma propre expérience. Je me suis retrouvé « SBF» (sans bureau fixe) quand j’étais en recherche d’emploi. Je ne trouvais pas d’endroits adaptés pour travailler et je me suis rendu compte que je n’étais pas le seul dans ce cas. On trouve même dans certains cafés des pancartes demandant aux SBF de faire attention de ne pas gêner avec leurs ordinateurs.

J’ai fait le constat que les gens avaient besoin d’interactions sociales, c’est pourquoi travailler de chez eux est si dur. Le problème est qu’ils ont du mal à identifier ce besoin. Une fois qu’ils ont mis le doigt dessus, cela devient une évidence.

Peux-tu nous parler en quelques mots de ton parcours ?

Après mes études à Science Po Strasbourg, je suis parti trois ans en Afrique travailler sur un projet humanitaire d’aide au développement. C’était une très belle expérience.

En rentrant, j’ai accepté un poste de chargé de mission en développement durable, un domaine que je connaissais et qui m’intéressait, pour la Fédération Française de Tennis.

J’ai toujours eu beaucoup d’idées mais je ne me pensais pas entrepreneur. J’ai eu l’opportunité de participer à un programme d’accompagnement à la création d’entreprise qui m’a beaucoup stimulé et je pense qu’il me fallait ce petit coup de pouce.
Comment vois-tu ton projet évoluer ? Demain ?

L’idée est d’ouvrir un premier café, d’établir notre concept et rapidement nous aimerions en ouvrir d’autres. Dans l’idéal, cinq en cinq ans. Un par an. Ensuite nous aimerions développer la franchise. Nous pensons nous installer en banlieue et pourquoi pas dans d’autres villes.

Comment as-tu découvert Casaco ?

Par pur hasard ! J’allais chez le coiffeur pas loin de chez Casaco et j’ai vu l’espace en sortant. Je travaillais déjà sur mon projet et je me suis immédiatement dit que cet endroit serait parfait pour un espace de coworking. En m’approchant j’ai eu la surprise de découvrir Casaco. Je suis entré et j’ai été accueilli par l’équipe à qui j’ai présenté mon projet. Depuis, je reviens régulièrement et je suis devenu membre de la Tribu.

Peux-tu nous décrire Casaco en 3 mots ?

Bienveillance– Ouverture – Engagement

As-tu une petite anecdote Casaco ?

Il y a une atmosphère si conviviale que je n’ai pas hésité lors d’une soirée projection cinéma du film HUMAN sur lequel toute une équipe de coworkeurs Casaco a travaillé, à venir en famille, avec ma mère qui se trouvait être à Paris à ce moment là.

Est-ce que cette première expérience de coworking était représentative de ce que tu t’imaginais en arrivant ?

Oui et non. Il y a une vraie bienveillance chez Casaco, un esprit d’équipe que je n’ai pas ressenti dans les autres espaces que j’ai visité.

Nous aimerions avoir "un esprit à la Casaco" dans notre café même si le turnover de clients sera plus élevé.

Cette ambiance est particulièrement rare dans les autres espaces. Ce qui se passe ici est très inspirant pour nous. Avec mon associé nous avons quatre valeurs très importantes : l’ouverture, la proximité, l’engagement et l’enchantement. Ces valeurs sont communes avec Casaco.

Pour en savoir +
• sur la technique Pomodoro
• sur le groupe Meetup créé par Alexandre et Pierre-Emmanuel
• sur le coworker du mois
Merci à Laura, fondatrice d'Elcom Agency et membre de la Tribu, pour cet article